Cette guerre a évidement un impact sur notre marché du bois en Belgique et dans toute l’Europe.
La demande en bois dans l’industrie, la construction, comme combustible ne cesse d’augmenter. Les propriétaires forestiers, gestionnaires forestiers, producteurs de bois ne peuvent que s’en réjouir. Le marché du bois se porte bien pour les propriétaires forestiers, surtout pour ceux qui ont pour essences des chênes, des épicéas, des douglas, des mélèzes sur leurs parcelles boisées.
Comme dans tous les marchés, c’est l’offre et la demande qui déterminent le prix de vente de ces arbres. La demande dépasse l’offre, les prix sont donc élevés. Les propriétaires forestiers vendent donc leur arbres sans trop de difficultés à bon prix.
Pour en revenir à l’Ukraine et la Russie :
La forêt russe est la plus grande au monde +- 810 millions d’hectares. Les sanctions contre la Russie empêchent beaucoup d’échanges commerciaux avec d’autres pays. La production en Russie s’effondre car une partie des usines appartiennent à des sociétés étrangères.
Cette guerre a des effets négatifs chez nous aussi, manque de : plaquettes, pellets, de mélèzes, bois de chauffage, de piquets, de bois d’emballage, de palettes EPAL,…
La matière première BOIS devient une denrée rare et recherchée, mais il faut continuer à gérer nos parcelles boisées en bon père de famille.