Les arbres et la sécheresse

Ces dernières années, hormis 2021, nous subissons des sécheresses à répétition et beaucoup plus intense qu’avant.

Ces sécheresses fragilisent énormément nos arbres, surtout ceux avec un enracinement superficiel, comme l’épicéas par exemple. Elles fragilisent aussi évidement toutes les jeunes plantations dont le système racinaire n’est pas encore bien installé et développé. Afin de limiter les pertes dues à la sécheresse, on peut effectuer une taille +- légère du feuillage, enlever les fourches, pour diminuer l’évapotranspiration. Tous ces arbres affaiblis se font ensuite attaquer par des champignons, des insectes (type scolytes) et finissent par disparaître.

Il faut donc repenser notre façon de gérer nos forêts en plantant des arbres plus méridionaux et donc plus résistants aux sécheresses.

Que planter comme arbres résistants à la sécheresse ?

  • Feuillus : châtaignier, chêne sessile, tilleul à petite feuille, érable champêtre, érable sycomore, charme, bouleau
  • Résineux : cèdre de l’Atlas, pin sylvestre, pin noir d’Autriche

Il faut aussi évidement tenir compte de la structure et de la texture de son sol avant de choisir les différentes essences d’arbres à planter.

Le voyage de nos bois européens vers l’Asie

Au départ du port d’Anvers, des containers remplis de grumes de chênes, hêtres, frênes, peupliers,… partent vers les ports asiatiques.

D’un niveau écologique et économique se n’est pas logique. Nos propres arbres abattus chez nous partent chez eux, sont transformés et reviennent en partie chez nous. C’est une aberration !

Les portes containers partant d’Anvers doivent être lestés, afin de ne pas chavirer et afin de ne pas retourner à vide en Asie. Suite à la fin du covid, la demande en bois des asiatiques reprend. La demande est forte et les prix montent (vice-versa).

Nos propres scieries rurales ne savent pas rivaliser avec les prix que les scieries asiatiques pratiquent. Nos scieries sont-elles trop petites, plus assez modernes, plus assez rentables ? Sont-elles condamnés à disparaître ? Le prix de la main d’oeuvre n’est évidement pas la même et pénalise nos scieries européens.

C’est la demande en bois de l’Asie qui fixe quasiment les prix de vente de nos propres bois à l’heure actuelle ‘La Mondialisation ».